Ralentir le rythme pour continuer à avancer

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Précoce 
Une enfant précoce 
Rentrée à l’école à 2 ans je savais découper, colorier sans déborder.
J\’étais propre 
Je récitais par coeur l\’un des livres que maman m\’avait acheté en tournant les pages au bon moment. Ça avait le don d\’impressionner les adultes.

Je crois que c\’est déjà à cette période que j\’ai développer une croyance du style : \ »pour être appréciée il faillait impressionner les adultes\ ». Pour impressionner il faut apprendre et montrer … VITE.

Imagine le cercle vicieux qui s\’installe:
Réciter un livre par coeur à 2ans Waouuuuw
Réciter une poésie à 6ans Mouais banal
Et quand c’est (quand je deviens) banal bah… on (les adultes) s’y désintéresse 
Je vie la déception de l\’échec, parfois je pleure d\’incompréhension. Alors je trouve un autre adulte à impressionner puis un autre (plus vieux que moins genre au moins 10 ans de plus moi c’est tout) et le cycle recommence.
Comment j\’impressionne?
À l\’école : parce que je comprends vite. Au pire si je ne comprends pas je ne pause pas de questions je me fais discrète => élève modèle c\’est quand même plus impressionnant que l\’élève qui à des \ »difficultés scolaires\ ». Disons que je me fond dans la masse.
Au travail : je m\’ennuie rapidement de la répétition des taches, alors en 12 ans je postule sur \ »des postes à responsabilité\ » et pour reprendre les mots de ma dernière manager \ »je tiens la baraque\ » dans un contexte tendu.
Au sport : je m\’engage dans le milieu associatif, je veux apporter ma pus value, j\’obtiens mon examen d\’entrainement -12 ans d\’athlé gage de ma légitimité.
Coté perso : mes relations ont toutes entre mon âges et 15 ans de plus au moins. Bah quoi je suis mature pour mon âge donc interessante.

Bref tu l\’auras compris : au travail ou en amour jusque dans le choix du sport, pour être en lien avec les autres je me rends interessante.

Ce que tu ne sais pas par contre, c\’est toute l\’énergie qui m\’est nécessaire pour peindre ce tableau 😅. Une énergie de chariot. Le truc c\’est \ »Mona Lisa\ » 😂: tout ça pour ça (comprendra qui pourra).

Laisse moi en parler en utilisant la métaphore du runner :
J’ai pas choisi un rythme relativement lent pour courir longtemps quasiment à l’infini un peu comme les marathoniens. Ce rythme qui te permet de prendre le temps de t\’habituer à l\’effort.
Non ! J\’ai choisi le sprint. Une action brutal courte et rapide. 

Quite à souffir, autant que ça soit court!
Ben quoi? il faut souffrir pour être belle, souffrir pour être interessante, souffrir pour être vue. et Souffrir c\’est quelque part se battre, devoir prouver son méritte.

J’ai aimé ça! J\’ai aimé souffrir durant les séances lactiques de sprint du vendredi soir lorsqu\’on apprenait à notre corps à résister à la douleur de l\’effort. Si tu n\’as pas mal c\’est que tu ne t\’es pas donné à fond donc c\’est normal que tu ne progresses pas.

Idem lorsque je suis passé du sprint au saut en longueur. Un effort encore plus violent, plus explosif : courir, se synchroniser impulser fort et juste pour aller loin.

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En fin de saison mon corps est endolori, je découvre avoir des muscles sous les pied (évidemment)
Plus rien ne répond.
Mais bon d\’après la culture sportive si \ »t\’as mal aux pieds alors c\’est que t\’es une vraie sauteuse\ ». 
Chouette je rentre dans la team, j\’appartiens à.

Sauf que ce rythme là, tu ne le tiens pas sur la durée.
Micro blessure par ci, déchirure par la, tendinite récidivante, les tapes, l\’abonnement chez le kine…. 
Les blessure s’enchaînent avec l’âge. Le corps te parle mais tu ne l’écoutes pas. Il FAUT repousser tes limites. 

Comment progresser à fortiori préformer si ton corps ne réponds plus?

2020, je me déchire un ligament à la cheville en compète. En voila une bonne excuse pour arrête le sport intensif.
0 ne pas l\’écouter mon corps à fini par gueuler? 

Ce matin (24 sep 2022), je sors courir.
J\’ai pas envie d’aller à la salle objectif du footing 30’ . Pour moi c’est énorme car un footing est un effort long et un effort long c\’est souffrir longtemps. Hors rappelle toi, quitte à souffrir je préfère que ça soit brutal et court.Footing = douleur dans la tête 

Je cours un run guidée (de coach Lucio chez Nike) ou le coach te répète de ralentir le Run doit être facile 
Alors je ralentis 
25’ plus tard je réalise ne pas être essoufflée mes poumons vont bien. 
Ma tête veux fuir mon corps lui va bien 
J’ai mal aux cuisses et j’aime ça sans pour autant être dans le mal. 

Bon ok je m’ennuie Parcequ’en vrai je trouve courir monotone je cherche toujours l’intensité 
Je veux des paillettes dans les yeux ou des fourmis aux oreilles (référence à la sensation lactique )
Mais quand même sur un rythme lent je tiens la distance 

J\’en arrive à faire le parallèle avec ma nouvelle activité d\’entrepreneuse : je me dis que vouloir aller vite (plus de clients plus d’argent plus de reconnaissance plus de like plus d’intensité ) ne m’aidera pas à tenir la distance en fait! 
Les 14 premières années de ma vie pro, j\’ai voulu aller vite, à chaque étape toujours plus intensément.

À la manière d\’un sportif, entre chaque cycle d\’entrainement comme à la veille d\’une compétition, marquer une pause s\’avère bénéfique.
Ralentir le rythme ou prendre une pause permet au corps de se régénérer (muscle, flux sanguin, …), d\’incarner les apprentissages pour plus de performance le jour J.
T\’imagine un Usain Bolt ou un MBabé performer en étant KO avant même d\’avoir commencé?

En ce qui me concerner, sur ce nouveau cycle de vie pro, prendre une pause pour ensuite trouver mon rythme de croisière voilà ce qui sera ma première étape.

Et toi quel rythme tu veux imprimer et dans quel aspect de ta vie? 

En apprentissage de self love chez molcolor.fr
Ludmila de Milcolor.fr

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