« On est pas obligé d’aller en thérapie toute sa vie ».
« Avec le coaching on avance ».
Je ne sais plus si cette seconde phrase, prononcée par un pair, a été dite ou remixée par ma tête.
Ce qui est plus certain, c’est que je l’ai interprétée par, aller en thérapie c’est ne pas avancer —> car comprendre c’est pouvoir contrôler. Or, on ne peut pas tout contrôler.
En raccourci on a pas besoin de tout comprendre pour avancer ! ou on peut avancer sans comprendre.
Cette idée m’a mise en colère. Moi qui en faisait une de thérapie. (Re)commencé suite à un événement douloureux pour lequel le coaching ne pouvait rien pour moi.
J’ai quand même poursuivie ma thérapie consciencieusement à raison d’une séance par semaine.
1 an plus tard je ne regrette pas de m’être faite confiance à ce sujet.
J’avais besoin de comprendre pour lâcher prise et enfin avancer.
Alors seulement à cet instant, dans cette phase de lâcher prise et, dans Mon cas, le coaching peut me remettre ne mouvement.
Car oui j’étais bloquée. Bloquée dans des schémas répétitifs.
Et là il n’était pas question de « mon rythme perso que je ne respectais pas » (« ludmila est à contre rythme »)
Ce qui était (est ?) vrai en ce qui concerne ma démarche d’entrepreneuse.
Il y’avait une raison profonde et ancienne de ce contre rythme.
Il m’aura fallu 6 mois avec mon thérapeute pour établir la confiance suffisante pour que j’arrête de le tester en séance.
6 mois pour accepter d’avoir réellement besoin d’aide, bien au delà du paraître solaire que je peux afficher sans effort.
3 mois pour admettre que je vivais un moment dépressif.
3 mois supplémentaires pour comprendre que mes schémas étaient engrammés dans mon corps et donc enfin me déculpabiliser de ne pas savoir faire différemment.
A ce moment là seulement j’ai accepter le lâcher prise de ces réactions dont je n’ai pas le contrôle à cet instant.
Lâcher prise revient à accepter cette part défensive de moi qui s’est créée pour une raison et qui fait encore son job aujourd’hui.
Moi, la kinesthésique, qui bouge dans tout les sens, j’avais renier les infos que me transmettaient mon corps depuis plus de 33 ans.
Il m’aura fallu 1 an pour me comprendre.
1 an pour m’accepter, pour commencer à m’aimer.
1 an pour identifier les programmes obsolètes à mettre a jour.
1 an pour être plus jeune
1 an pour me remette en mouvement.
1 an pour partager en conscience tout ce super pouvoir que d’autres voyaient en moi et donc je n’avais pas encore pleinement conscience.
1 an pour reconnaitre ma valeur.
Alors oui comprendre c’est thérapie, mais, comprendre dans mon cas m’a permis de lâcher pour avancer.
Mais alors dans quel cas faire appel au coaching et dans quel cas faire appel à la thérapie?
Tu as une idée?