Le plus grand piège du coach est de se croire tout puissant en ce qu’il pense savoir mieux que son client, les réponses à ses besoins. Je suis aussi de celle qui crois que nous attirons à nous les personnes qui nous font travailler sur nous même.
Depuis ma seconde rencontre avec Mr R il s’est passé plusieurs jours. Nous nous sommes revus pour un point d’étape de ses apprentissages.
Et je ne vais pas te mentir, le comportement observer à travers mon prisme, tantôt m’attendrissait, tantôt réactivait mon allergie.
Allais-je m’assoir dans ma posture de coach ou choisir la facilité et laisser place à des réactions égotiques …
Il était 15h, Mr R était en retard. Ma joie de la retrouver s’éait muée en agacement.
Agacée parce que je ne me suis pas sentie respectée par ce retard.
Agacée que notre heure d’échange sois tronquée.
Agacé à l’idée qu’en m’adaptant pour avoir une heure pleine de rendez-vous, tout m’en planning en pâtirait : le rendez-vous d’après mais aussi ma pause.
Et puis je peux le dire aujourd’hui, agacée car en réalité je voulais assurer un suivi de qualité.
Et pour faire de la qualité, selon mes croyances, il faut le temps juste. Faire tenir 60′ en 20′ … grrrr
Alors j’ai lâché prise mais j’ai posé mon cadre.
Paradoxale non? puisque je viens de te dire que j’ai lâché prise. Pourtant lorsque le parachutiste saute, il lâche bien prise sur ses peurs pour sauter ? Il se rassure en se rappelant que son parachute assure sa sécurité right?
C’est ce que je me suis décidée à faire avec Mr R. Je n’avais plus d’attente sur le résultat de l’entretient et en posant mon cadre, je faisais confiance au processus de coaching. I was taught to Trust the process !
Nous avons discuter des apprentissages mais aussi de ce qui freinait encore l’atteinte de son objectif :
Aider les autres, les booster, les revigorer, leur permettre de réaliser qu’ils en sont capables.
Afficher encore et toujours ce sourire chaleureux et cette bonne humeur qui le caractérise, les mêmes attribuent qui m’avaient trigger le premier jour.
De belles qualités qui, misent en avant à l’excès, masquaient l’une de ses qualités fondamentale : le cadre.
Établir un cadre, des règles de vie dans une équipe.
Les faire respecter, avec fermeté et douceur en début de relation et lorsque cela est nécessaire.
Tout cela dans le but de créer une atmosphère sécurisante où chacun peu contribuer à l’objectif commun tout en étant lui même.
Waouw 🤩! À cet instant, ce paradoxe énoncé, de métaphores en questions, un pas à la fois j’ai rencontré pour la première fois Mr R et je crois que lui aussi d’une certaine façon.
Parce que j’étais entièrement présente à mon client.
Parce qu’en cet instant, le contrat était que nous cheminions à deux, pour lui.
Il avait établit, un jour, inconsciemment, une stratégie qui, en cet instant de sa vie, lui demandait une mise à jour.
Nous avons travailler à ré-concilier ces deux aspects de lui aussi essentiel l’un que l’autre à son objectif.
Oui, oui je sais, je sens ta frustration à travers l’écran. And sorry but not sorry ! Confidentialité (A.1.5) oblige, je ne vais pas t’en dire plus. Et puis si t’as envie de savoir t’as qu’à le vivre toi même (🤣🤣 il passe bien le placement de produit ?)
Comme une évidence mise à nue, Mr R réalisait qu’il n’avait pas besoin de choisir pour être. Directif et Chaleureux ne sont pas antinommiques. Le bon recruteur, la bonne entreprise, serait celle qui l’accepterai sans avoir à choisirent entre ses deux aspects de lui même.
Une prise de conscience qui qui venait le remettre en mouvement vers son objectif ; avec des répercussions positives et concrètes :
– il a programmé de réaliser son CV qui n’en n’était pas un (tient en parlant de CV faudra que je te raconte Mr R)
– il a choisi d’identifier les caractéristiques d’un environnement de travail qui lui conviennent (valeurs d’entreprise, conditions de travail, missions…)
– s’organiser dans sa recherche (une histoire de post-it).
Je suis profondément reconnaissante à Mon R de m’avoir autoriser à le voir 🧡.
De la 50aine de personnes accompagnées à ce jour, Mr R sera de ceux qui m’auront le plus marqué 🥲.
Lorsque le brouillard se lève sur nos raisons d’être et de faire, la mise en action nous paraît tout à coup si évidente.
Et toi cher lecteur, l’histoire de Mr R te parle ? En quoi tu t’y reconnais ?
Dis le nous en commentaire.
Et à bientôt pour un nouveau billet.
PS : Après cette séance j’ai réaliser mon même que d’une certaine manière Mr R c’était moi dans la ma crainte d’être rejetée à poser mon cadre ?
PSS : ouais la séance a débordé. J’ai adapté mon agenda par la suite.